Qu’est-ce que le Qi ?

Le Qi (气) est un concept issu des cultures chinoise et japonaise. S’il n’a aucun équivalent précis en Occident, on peut identifier des points communs avec la notion grecque de πνεῦμα / pneûma («souffle»), et avec la notion d’esprit (en latin « spiritus » dérivé de spirare, souffler), qui signifie souffle, vent.

Le Qi est un souffle vital qui anime et accompagne la naissance, l’existence et la mort dans un cycle permanent de renouvellement. Il s’agit d’un principe fondamental et unique, qui donne à l’univers et aux êtres leur forme, tout en les transformant sans cesse. Il circule indifféremment dans les choses et les êtres, les reliant en permanence. Associant l’esprit et le monde, le Qi illustre l’idée d’une communion essentielle entre microcosme et macrocosme : « nous ne possédons pas le chi, nous sommes le chi ». L’être humain est ainsi pensé comme un cosmos en miniature.

Dans la pensée chinoise, la nature est harmonieuse parce que le Qi s’y manifeste selon la loi naturelle du Tao. Le Tao est le principe par lequel le Qi parvient à un état d’équilibre entre yin et yang, formes sans cesse changeantes de l’inspiration et de l’expiration du monde. Il convient de chercher à reproduire cet état naturel d’harmonie dans toutes les activités humaines: une toile de maître est ainsi jugée harmonieuse si le Qi y « circule » de façon harmonieuse, donnant des tonalités, couleurs et contrastes équilibrés (pour l’œil).

Le Qi est perçu comme participant à l’évolution spirituelle  d’un  être.  C’est  en  raffinant  le souffle par des opérations « d’alchimie corporelle » que le pratiquant espère progresser dans son développement spirituel, et atteindre un état mental censé rejoindre le fonctionnement fondamental du cosmos. Dans la philosophie confucianiste, le corps et l’esprit sont même intimement dépendants l’un de l’autre ; les philosophes travaillent leur Qi grâce au corps pour affiner leur morale.

Stage de kung fu 2016

Pour la quatrième année consécutive, La 12e Salamandre a organisé à la fin du mois d’avril un stage de Kung-fu de 3 jours au CREPS de Poitiers.

L’édition 2016 a offert aux participants un entrainement technique ayant pour objectifs l’amélioration de la mobilité individuelle et le travail à deux, autour de clés (china) permettant de neutraliser un adversaire en situation de self defense. Une demi journée a aussi été consacrée à la révision du tao de bâton Yin Shou Gun.

Chaque matin, ce sont le contrôle émotionnel et le développement des sens qui étaient mis en avant à travers des exercices réalisés les yeux bandés au beau milieu de la forêt. En plein épanouissement printanier, la nature a enfin fourni un cadre idéal pour une course d’orientation mouvementée, ainsi que pour des exercices de Qi Gong tournés vers le relâchement physique et psychologique.

Initiation à l’Aïkido

Structure associative favorisant la découverte de l’activité sportive et le partage, La 12ème Salamandre aime faire bénéficier ses membres de l’expérience que certains de ses adhérents peuvent offrir sur des sports autres que le kung-fu. Après la boxe française l’année dernière, c’est l’Aïkido qui a fait l’objet d’une initiation cette année, préparée par Kevin (qui a pratiqué ce sport durant plusieurs années).

A l’occasion d’une séance du jeudi soir, les participants se sont essayés à plusieurs échauffements spécifiques, ainsi qu’à des techniques de base de l’Aïkido, orientées sur les projections et les chutes, ainsi que des clés du coude et du poignet.

Repas du nouvel an chinois

La 12ème Salamandre a fêté le nouvel an chinois autour d’un excellent repas. Une quinzaine de membres de l’association (ainsi que des associations partenaires) se sont retrouvés au restaurant Les Jardins de Mandchourie, pour déguster des plats typiques du nord de la Chine.

Salade « Tigre de Sibérie », cheveux d’ange de soja aux cinq parfums, raviolis maison, agneau au cumin, … en tout une bonne dizaine de plats. Et pour finir: délices de lait et boulettes de riz gluant à la crème de sésame noir. Un régal pour les papilles et un moment convivial, nous sommes prêts : à nous l’année du Singe !

Les Jardins de Mandchourie, 34 allée Vivaldi, 7012 Paris.

Bonne année du Singe !

A l’occasion du nouvel an chinois, La 12ème Salamandre vous souhaite une excellente année du Singe !

Le calendrier astrologique chinois (apparu sous le règne de l’empereur Huang Di au IIIème millénaire avant Jésus-Christ) ne dépend pas du soleil comme les signes du Zodiaque, mais de la lune. Les années ne commencent pas le 1er janvier, mais sont fonction des années lunaires: par rapport au calendrier grégorien utilisé en Occident, la date est fluctuante. A chaque année lunaire est associée un animal, parmi les douze que compte l’astrologie chinoise: le temps est organisé autour de ce cycle qui recommence à chaque fois que le précédent se termine.

Le 8 février 2016, c’est l’année du Singe qui démarre, et succède à l’année de la Chèvre. Selon les spécialistes, nous passerons ainsi d’une année Yin plutôt zen à une année Yang plutôt tonique, active, positive, orientée vers la vie sociale et le monde extérieur. Dynamique, effronté et exubérant, la facétieux animal invitera à trouver des moyens non conventionnels pour régler les problèmes: c’est le moment d’oser être différent pour atteindre le succès. Mais il conviendra également de garder la tête froide, pour composer avec une certaine forme de risque, de désordre et de conflit.

Comment adhérer à l’association ?

Pour adhérer à l’association, il suffit de fournir une fiche d’inscription, une photo d’identité et un certificat médical. L’adhésion annuelle coûte 40€, puis suivant votre souhait, vous prenez un abonnement pour la saison entière (350€), le trimestre (150€) ou même un mois (60€).

Consultez ici le détail des modalités d’adhésion, ainsi que les tarifs réduits.

Le premier cours est gratuit, venez vous faire une idée !

Votre semaine de Kung-fu

La 12e Salamandre, c’est trois cours par semaine: le lundi soir 20h, le jeudi soir 19h30 et le dimanche après midi 14h30.

Chaque séance est organisée autour d’une thématique, techniques de bases, enchaînements (à mains nues, avec bâton, avec épée), frappe sur cible et la préparation au combat.

Pour en savoir plus, consultez le planning détaillé de la semaine, ou contactez-nous !

Le temple de Shaolin

Le monastère Shaolin (少林寺 : Shàolín Sì) est un temple bouddhiste Chan situé sur le mont Song dans la province du Henan (Chine). Le terme Shaolin est formé de 少 (shào, « jeune ») et de 林 (lín, « forêt »). Avec 寺 (sì, « monastère, temple »), la traduction de 少林寺 est donc: « monastère de la jeune forêt ».

Edifié à la fin du Ve siècle, le monastère représente un lieu mythique des arts martiaux chinois externes, au point d’avoir donné son nom au « style Shaolin ». D’après la légende, le moine indien Bodhidharma arriva au monastère au VIe siècle et développa l’enseignement du bouddhisme Chan, ainsi que d’une pratique martiale destinée à aider les moines à se défendre des animaux et brigands. Les moines ont pris progressivement dans la culture populaire l’image d’Epinal d’une résistance héroïque au cours de plusieurs épisodes durant lesquels le temple aurait été attaqué, voire détruit, par des bandits ou des gouvernements hostiles aux valeurs du monastère (comme par exemple l’incendie intervenu en 1647 sous l’empereur Shunzhi).

Ces récits, qui apparaissent communément dans l’histoire des arts martiaux, dans la littérature, ou au cinéma, … sont vraisemblablement tous inventés. Pour les chercheurs contemporains, leur intérêt porte principalement sur leur rôle dans le folklore, et les indices qu’ils donnent sur l’histoire des sociétés secrètes. Mais la véritable histoire de Shaolin reste pour l’essentiel un mystère. Ce qui est sûr, c’est que le temple a été détruit quasi totalement par le Kuomintang en 1928, reconstruit, puis durablement fermé par les gardes rouges en 1966. Rouvert en 1981, le monastère a gagné depuis cette date une popularité planétaire grâce à des démonstrations d’une grande perfection technique réalisées partout à travers le monde.